Bruxelles, le 23 juin 2023 – La Fondation Pelicano contre la pauvreté infantile, en collaboration avec le secrétariat social UwPayroll, est l’une des premières en Belgique à lancer les micro-dons automatiques. Elle espère ainsi abaisser le seuil à partir duquel il est possible de faire un don à une organisation caritative. Les micro-dons devraient également assurer des revenus plus récurrents en cette période de difficultés financières. “L’union fait la force. Nous espérons que le plus grand nombre possible d’employés participeront au système. Pour eux, il s’agit peut-être d’une petite contribution, mais pour nous, cela fait une grande différence”, déclare Kristof De Boever, responsable des partenariats avec les entreprises chez Pelicano.

La Fondation Pelicano contre la pauvreté infantile lance des microdons automatiques en collaboration avec le secrétariat social UwPayroll. Le micro-don est un système dans lequel, à chaque fois qu’un salaire net est versé, les employés font don de la virgule correspondante à une œuvre de charité. Il s’agit d’un minimum de 0,01 euro et d’un maximum de 0,99 euro.

Le micro-don existe depuis un certain temps, mais grâce à la collaboration entre Pelicano et UwPayroll, il peut désormais être entièrement automatisé. Les deux organisations font ainsi figure de précurseurs dans leur secteur.

Abaissement du seuil d’admissibilité aux dons de bienfaisance

En permettant aux employés de ne donner qu’une somme microscopique à chaque fois et de le faire de manière entièrement automatique, Pelicano espère abaisser le seuil à partir duquel il faut faire un don à une organisation caritative. En outre, les micro-dons créent des revenus récurrents pour Pelicano, ce qui permet à l’organisation de savoir avec plus de certitude combien d’enfants de Pelicano elle peut prendre sous son aile.

La période actuelle n’est pas facile sur le plan financier, que ce soit pour les “gens ordinaires” ou pour les organisations caritatives. Nous remarquons que nous recevons de moins en moins de dons depuis quelques années, car nous allons de crise en crise”, déclare Kristof De Boever, responsable des partenariats avec les entreprises à la Pelicano Children’s Poverty Foundation. “Pourtant, il est extrêmement important que des organisations comme la nôtre continuent d’exister. Nous faisons un travail essentiel. Et cela ne peut se faire qu’avec les ressources nécessaires”.

“Notre mission est de contribuer à une société meilleure. Grâce aux micro-dons, nous voulons donner aux enfants en situation de pauvreté toutes les chances de se développer et de se faire une place dans la société”, déclare Gunter Hens, directeur général d’UwPayroll. “Nous nous engageons à verser chaque année 1 % de notre chiffre d’affaires à la Fondation Pelicano.

L’union fait la force

Pelicano et UwPayroll espèrent inciter le plus grand nombre possible d’employés à adhérer au système. “De nombreuses mains font un travail léger”, poursuit Kristof De Boever. “L’addition est vite faite : si 100 entreprises, avec 100 employés, donnent 0,99 euro chaque mois, cela représente près de 120 000 euros sur une base annuelle en revenus récurrents. Pour eux, c’est une toute petite contribution, pour nous une grande différence, quand on sait que nous facturons un budget de 1 250 à 2 000 euros en moyenne par enfant Pelicano et par an.”

Pelicano espère que le système gagnera rapidement en notoriété et que 100 employés y adhéreront en un an. Ce serait un pas dans la bonne direction pour éliminer la pauvreté des enfants en Belgique. La disparition de la pauvreté infantile a un impact positif considérable sur la société. En effet, ne étude de la Vlerick Business School commandée par Pelicano montre que chaque euro investi dans un enfant rapporte à la société 5 à 9 euros à long terme.